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La problématique liée à une probable désaffectation des Parc de Virunga et Salonga au profit du petrole a défrayé la chronique la semaine dernière en ville de Goma. Cette question a été debattue au cours d’une Conference de Presse organisée à Goma le 11-10-2018 par les organisations environnementalistes réunies au sein d’un consortium GLA, les pêcheurs du lac Edouard et vendeuses de poissons à l’intention de la presse locale. Au centre des échanges, ce sujet a intéressé au plus haut niveau les medias invités. Ceux-ci ont largement relayé le message qu’ils ont reproduits à travers differents canaux notamment: les articles de presse, reportages audios et vidéos selon differents angles choisis par chacun de medias. Voici quelques articles écrits par quelques medias en lignes : Nord-Kivu : Les structures environnementales s’opposent à l’exploitation petrolière dans le Pnvi et Salonga (la republique.net), Les communautés riveraines des parcs nationaux de Virunga et Salonga refusent! (le souverain libre); RDC : Joseph Kabila appelé à annuler les mesures de désaffectation d’une partie du Parc National des Virunga et de la Salonga pour une zone à intérêt pétrolier (lundi hebdo.com); Les ONG vertes rejettent le projet d’exploitation du pétrole dans nos parcs (emergence plus); Nord-Kivu : Le consortium des organisations de la société civile environnementale rappelle le caractère illégal d’exploitation pétrolière dans les Parcs Nationaux des Virunga et Salonga.(congomediaplus) ; Nord-Kivu : Les environnementalistes réitèrent leur opposition à l’exploitation du pétrole dans le PNVI et Salonga (7sur7.cd);
JISIA NA HAKI est un projet visant une transformation positive sociale qui s’intéresse aux victimes de SGBV apparentées à l’esclavage moderne et qui est mis en œuvre à travers des structures locales créés par le CREDDHO dénommées, comités locaux de lutte contre les formes modernes d’esclavage. Ce projet s’occupe particulièrement de l’assistance des survivants des violations de ces genres par leur intégration communautaire au sein des comités locaux de lutte contre les formes modernes d’esclavage et dans une mutuelle de solidarité paysanne créée pour assurer leur survie et transformation sociale. Ce qui fait que ces survivants convertis en membre du comité deviennent, à leurs tours, des agents sociaux de changement qui sensibilisent et aident les autres. En clair, ce processus d’intégration part de la découverte d’une victime des violations précitées, la documentation de son cas, son analyse suivie par la sensibilisation pour son intégration d’un comité local et adhésion à une MUSOPEC suivi d’un octroi de crédit rotatif. Ce processus s’accompagne par appui technique et d’un suivi plus au moins régulier du CREDDHO et son partenaire Free The Slaves. Les enquêtes menées sur terrain par les animateurs locaux du CREDDHO ont montré que l’initiative des mutuelles constitue une solution salvatrice pour l’autoprise en charge et la gestion financière rationnelle par des familles. Les membres de ces mutuelles disent avoir mobilisé un surplus de moyens qui leur assure de manière progressive une certaine autonomie financière. Grace à ces mutuelles une transformation sociale positive se matérialise au jour le jour sur terrain. Un certain changement des mentalités s’est observé grâce au travail de sensibilisation en faveur des victimes de SGBV apparentés aux formes modernes d’esclavage. Le CREDDHO remercie ses partenaires pour tout appui bénéficié de leur part. Grâce à leurs soutient de toute nature, il parvient à contribuer à la sauvegarde de la dignité humaine et la restauration de plusieurs vies brisées en luttant contre diverses formes de violations de Droits Humains. A nos partenaires, nous disons que vous êtes des acteurs du changement avec nous. Aussi longtemps qu’ensemble nous continuerons à soutenir les actions qui visent le bien être humain, l’histoire du changement de la RDC et du monde en général ne manquera pas de porter nos parafes … Nous vous encourageons à consulter d’autres articles qui traitent sur des sujets similaires à ces liens : RDC-BENI : Une émission radio libère trois victimes d’exploitation sexuelle ! Nord Kivu (Beni) : Grâce aux renfoncements du CREDDHO, une femme fait exploser ses talents au grand bénéfice de la Communauté ! Restauration des vies brisées à Walikale: Les actions du CREDDHO réhabilitent les survivants des violences basées sur les genres ! Les actions du CREDDHO font renaitre de l’espoir parmi les survivants de violence à Kiwanja ! Retour à l’article principal ici.
Qu’en est-il du projet JISIA NA HAKI Lire la suite »
Pour rappel, le Centre de Recherche sur l’Environnement, la Démocratie et les Droits de l’Homme milite pour le respect des droits humains et travaille particulièrement sur les questions d’exploitation des ressources naturelles avec un focus spécifique sur les minerais. Pour bien mener son travail, le CREDDHO a, depuis les années 2010, installé un de ses bureaux à Walikale en vue d’accompagner les communautés vivant dans et autour des sites miniers locaux dans la lutte contre différentes formes des violations des droits de l’Homme. Le centre dispose localement d’une mini bibliothèque (centre de documentation) pour permettre les membres de la communauté et en particulier la classe intellectuelle à s’informer sur différentes questions liées aux Droits de l’Homme et à l’environnement et de s’imprégner des textes légaux y relatives. Le CREDDHO a également mis en place une équipe d’observateurs disséminés sur le terrain qui contribue à la réalisation de ses activités. Il collabore, en plus, avec les autorités politiques, militaires, services étatiques sur place et les communautés locales. Cela étant, le Centre y mène plusieurs activités, entre autres : le monitoring des violations des droits humains et environnementaux, des sensibilisations et renforcement de capacités de membres de la société civile, services étatiques dont les agents de la police minière et OPJ, creuseurs et autres couches de la population. A travers les séances de sensibilisation le CREDDHO contribue au respect des mécanismes de traçabilité des minerais. La documentation des différents violations des droits de l’homme et celles liées à l’exploitation minière fait parti de son travail de routine depuis plusieurs mois. Quelques photos correspondant aux activités du CREDDHO à Walikale. De gauche à droite: Formation des communautés sur les formes modernes d’esclavage et formation des membres de cooperatives sur le code minier. Le monitoring des violations des droits humains dans les zones minières Sensibilisation des élèves contre les formes modernes d’esclavage Formation des OPJ sur le code minier et respect des mecanismes de traçabilité.
Le travail du CREDDHO à Walikale Lire la suite »
La hiérarchie militaire devrait s’imprégner des cas de torture observés dans certains bureaux ou cachots de la place où cette pratique illicite demeure une règle. Elle devrait initier un corps d’Avocats et Défenseurs Judiciaires pour accompagner des militaires qui sont victimes et qui craignent la dénonciation auprès des Instances judiciaires compétentes e; Il est impérieux pour le Gouvernement de penser au social des militaires, seul secret de la motivation de leur travail au profit de la Patrie ; Que toutes les organisations qui travaillent sur la problematique de lutte contre la torture collaborent et posent des actions conjointes en faveur des victimes de la torture en RD. Congo. Elles devraient également prendre le courage de dénoncer auprès des Instances compétentes afin que la loi soit d’application,quelle que soit la position des auteurs .
Sensibilisation des militaires contre la torture : quelques recommandations Lire la suite »
Telecharger ici la version pdf de ce Communiqué de Presse … Le CREDDHO (Centre de Recherche sur l’Environnement, la Démocratie et les Droits de l’Homme/ Asbl) s’inquiète de la pratique illicite de distribution des lopins de terres autour du PNVI, domaine réservé à l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN). C’est intolérable et inconcevable que ce patrimoine mondial soit la proie de certaines Organisations Paysannes au niveau local, s’appropriant le luxe d’induire la paisible population en erreur dans le partage clandestin d’une partie de cette aire protégée. Le dernier cas en date est celui observé dans les localités de KINYATSI, HULULU et KILYA où une certaine population aussi ignorante des textes législatifs en la matière a été piégée par des hommes animés de mauvaise foi, usant la ruse et fausses promesses consistant à inciter la communauté locale à pratiquer l’agriculture dans la partie réservée au PNVI ; tel qu’a décrié également l’ICCN dans son communiqué d’alerte sur la vente des terres dans le Parc. Ces organisations auraient déjà distribué, dans les coulisses, des cartes de membres à une cinquantaine de personne estimées comme potentiels bénéficiaires des lopins de terrains soustraits du parc dans les localités précitées. Dans d’autres contrées notamment à MURAMBA, MUSEYA et MAYANGOSE du côté de MANGOLIKENE, la distribution des terres serait facilitée par certains chefs terriens et dignitaires locaux parfois en complicité avec certains groupes armés. Il sied de noter que cette fameuse situation constitue un blocage non seulement pour l’investissement, la conservation de la nature et certains Projets de développement amorcésdans ce coin par l’ICCN et ses partenaires, mais aussi favorise la recrudescence d’insécurité où les groupes armés mai-mai qui se prennent en « petits rois », massacrent les éco gardes dans leurs postes de patrouille, menacent les défenseurs environnementaux et profitent pour s’enrichir en exploitant illégalement les ressources naturelles et en octroyant des terres dans et autour du Parc. Par ailleurs, la commune rurale de KASINDI n’est pas épargnée de cette pratique illégale qui se fait sous une autre forme de mégestion de terres. Dans ce coin, une partie des cimetières située au quartier CONGO YA SIKA octroyée par l’ICCN aux populations riveraines pour éviter la prédation du Parc est utilisée pour les activités champêtres en faveur des personnes considérées comme déplacées internes, avec les risques qu’à la longue, ces derniers s’en approprient et glissent vers les aires protégées ; ceci pourrait aggraver les conflits fonciers existant dans cette contrée tel qu’a déclaré un des gestionnaires du PNVI sur place qui partage la crainte du CREDDHO. Eu égard à ce qui précède, le CREDDHO dénonce et s’insurge contre les réalités ci haut décriées ; Décourage toute sorte des démarches qui seraient entreprises par ces Organisations Paysannes qui s’emploieraient à tromper la population, le poussant à l’exploitation illicite des aires protégées du Paysage virunga; Demande à la justice Congolaise d’interpeller sans complaisance les Organisations et Personnes morales ainsi que physiques impliquées dans ces bavures considérées comme crimes économiques et environnementaux; Suggère une étroite collaboration entre l’ICCN et d’autres Acteurs environnementaux impliqués dans la conservation et la sauvegarde du paysage virunga ; Recommande aux communautés riveraines de rester vigilantes et de ne pas se laisser entrainer dans la destruction du Parc National de Virunga dont les retombées ont vocation de concourir à leur développement, tout en reconnaissant la vulnérabilité dans laquelle sont plongées les communautés riveraines meurtries par tant de maux ; Le CREDDHO appelle toutes les parties prenantes à soutenir les actions de conservation communautaire, de protection de l’environnement ; à œuvrer pour le rétablissement du climat de cohabitation pacifique dans les aires protégées du paysage Virunga et rappelle au respect des textes législatifs règlementaires et droits humains pour la sauvegarde du patrimoine mondial de l’humanité. Fait à Goma, le 25/07/2017 Le CREDDHO Vous pouvez télécharger la version pdf de ce Communiqué de Presse ici.
Le CREDDHO vient d’effectuer en date du 20 au 27 Mars 2017, une mission de recherche dont le but est de mesurer l’ampleur des formes modernes d’esclavage apparentées aux violences basées sur les Genre (SGVB) notamment les mariages forcés et précoces, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, la traite dans l’Agglomération de Kiwanja en territoire de Rutshuru au Nord Kivu. Au cours de cette mission, trois activités majeures ci-décrites viennent d’être menées : L’évaluation de l’ampleur de violences basées sur le genre, y compris d’autres formes modernes d’esclavage ayant traits au SGBV perpétrées dans le territoire de Rutshuru au cours de 36 derniers mois. C’est à travers une mission organisée dans le cadre d’une étude qui est entrain d’être menée par le CREDDHO en collaboration avec son partenaire Free The Slaves. Cette étude a été menée sur 140 ménages choisi sur base de leur environnement de vie notamment leur cellule qu’ils habitent qui est réputée en termes de prostitution et autres antivaleurs. A l’issu de cette étude, il a été constaté 74 cas des violences basés sur les genres apparentés à l’esclavage ont été répertoriés et documentés dont : 22 cas mariages forcés et précoces, 40 cas de la traite de personnes accompagnée de l’esclavage sexuel, la prostitution forcée et l’exploitation sexuelle, 3 cas de kidnapping, 9 cas la prostitution forcée et l’exploitation sexuelle. Cette étude qui a été menée dans 200 ménagesva s’étendre sur d’autres zones telles que Walikale, Kanyabayonga où la cartographie sera également menée. Mise en place et renforcement des compétences des membres d’un comité local de lutte contre violences basés sur les genres apparentés à l’esclavage dans le territoire de Rutshuru à Kiwanja. Ce comité a pour rôle de sensibiliser la communauté contre les violences basés sur les genres apparentés les formes modernes d’esclavage, de mener le plaidoyer auprès des autorités, d’accompagner le(s) (la) survivant(es) des formes modernes d’esclavages et d’autres violations des droits de l’Homme au près de structure de prise en charge multisectoriel, faciliter la mise en place des groupes d’entraide mutuel conception et mise en place des activités génératrices de revenus ; Production de la cartographie sociale des violences basées sur les genres apparentés à l’esclavage ; Cette cartographie a permis au CREDDHO de savoir les zones les plus touchées par les SGBV apparentées a l’esclavage moderne et d’identifier de services de prise en charge de ces genres de violences ; Signalons que les activités menées au cours de cette mission ont été réalisées grâce à l’appui de notre partenaire Free The Slaves. Son chargé de Programme dans la zone Afrique et le Caraïbe, Mme ELEONAORE FOSSO, qui a été présente sur terrain a encouragé le CREDDHO pour sa bravoure et son pragmatisme manifestés dans la réalisation de ces activités. Celle-ci a encouragé l’idée du CREDDHO consistant à intégrer au sein des comités de lutte contre ces types de violences, des personnes vulnérables et les survivants de ces violences, mais également celle de renforcer les compétences de membres de mutuelles de solidarité sur gestion de ces mutuelles. Notons que la mission s’est clôturée sur une note de satisfaction avec les remerciements adressés au CREDDHO et à ses partenaires par les participants et particulièrement les bénéficiaires des mutuelles et les membres des comités créés qui se sont dits touchés par cette initiative qu’ils ont jugés d’intérêt communautaire.
Le CREDDHO vient d’effectuer en date du 20 au 27 Mars 2017, une mission de recherche dont le but est de mesurer l’ampleur des formes modernes d’esclavage apparentées aux violences basées sur les Genre (SGVB) notamment les mariages forcés et précoces, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, la traite dans l’Agglomération de Kiwanja en territoire de Rutshuru au Nord Kivu. Au cours de cette mission, trois activités majeures ci-décrites viennent d’être menées : L’évaluation de l’ampleur de violences basées sur le genre, y compris d’autres formes modernes d’esclavage ayant traits au SGBV perpétrées dans le territoire de Rutshuru au cours de 36 derniers mois. C’est à travers une mission organisée dans le cadre d’une étude qui est entrain d’être menée par le CREDDHO en collaboration avec son partenaire Free The Slaves. Cette étude a été menée sur 140 ménages choisi sur base de leur environnement de vie notamment leur cellule qu’ils habitent qui est réputée en termes de prostitution et autres antivaleurs. A l’issu de cette étude, il a été constaté 74 cas des violences basés sur les genres apparentés à l’esclavage ont été répertoriés et documentés dont : 22 cas mariages forcés et précoces, 40 cas de la traite de personnes accompagnée de l’esclavage sexuel, la prostitution forcée et l’exploitation sexuelle, 3 cas de kidnapping, 9 cas la prostitution forcée et l’exploitation sexuelle. Cette étude qui a été menée dans 200 ménagesva s’étendre sur d’autres zones telles que Walikale, Kanyabayonga où la cartographie sera également menée. Mise en place et renforcement des compétences des membres d’un comité local de lutte contre violences basés sur les genres apparentés à l’esclavage dans le territoire de Rutshuru à Kiwanja. Ce comité a pour rôle de sensibiliser la communauté contre les violences basés sur les genres apparentés les formes modernes d’esclavage, de mener le plaidoyer auprès des autorités, d’accompagner le(s) (la) survivant(es) des formes modernes d’esclavages et d’autres violations des droits de l’Homme au près de structure de prise en charge multisectoriel, faciliter la mise en place des groupes d’entraide mutuel conception et mise en place des activités génératrices de revenus ; Production de la cartographie sociale des violences basées sur les genres apparentés à l’esclavage ; Cette cartographie a permis au CREDDHO de savoir les zones les plus touchées par les SGBV apparentées a l’esclavage moderne et d’identifier de services de prise en charge de ces genres de violences ; Signalons que les activités menées au cours de cette mission ont été réalisées grâce à l’appui de notre partenaire Free The Slaves. Son chargé de Programme dans la zone Afrique et le Caraïbe, Mme ELEONAORE FOSSO, qui a été présente sur terrain a encouragé le CREDDHO pour sa bravoure et son pragmatisme manifestés dans la réalisation de ces activités. Celle-ci a encouragé l’idée du CREDDHO consistant à intégrer au sein des comités de lutte contre ces types de violences, des personnes vulnérables et les survivants de ces violences, mais également celle de renforcer les compétences de membres de mutuelles de solidarité sur gestion de ces mutuelles. Notons que la mission s’est clôturée sur une note de satisfaction avec les remerciements adressés au CREDDHO et à ses partenaires par les participants et particulièrement les bénéficiaires des mutuelles et les membres des comités créés qui se sont dits touchés par cette initiative qu’ils ont jugés d’intérêt communautaire.
Quelques forces et faiblesses énumérées par les acteurs miniers à l’occasion de l’atelier organisé par le CREDDHO à leur intention
Situation minière : Quelques forces et faiblesses Lire la suite »