Choc : Des enfants kidnappés puis retrouvés enterrés à Kiwanja/Territoire de Rutshuru !

 

Ce qui s’est passé à Kiwanja est horible. Au cours de l’année 2017 cinq enfants dont l’âge envoisine 6 et 11 ans, ont été kidnappés par des personnes inconnues. Alors que les familles respectives de ces innocentes victimes décraient la disparition de leurs enfants, il avait fallu un bout de temps pour que les ravisseurs revendiquent le forfait en leur demandant des rançons.

Les familles n’ayant pas été en mesure de verser des rançons exigées par les ravisseurs, les enfants ont été tués, affirme les sources du parquet militaire de Rutshuru.

Selon les témoignages venant des sources locales, c’est après plusieurs mois d’investigations menées par le parquet militaire de Rutshuru que des tombes dans lesquelles étaient ensevelis les enfants ont été découvertes à Kibende, environ 6 km de Kiwanja (Nord-Kivu).

D’abord une tombe où étaient ensevelis deux enfants découvertes à l’occasion d’une descente du parquet militaire et les familles de victime en date du 16/04/2017, ensuite trois autres corps restants découverts en date du 23/04/2018.

Pendant ce temps quelques suspects sont aux arrêts. Il s’agirait de neuf personnes parmi lesquelles, quatre femmes et un officier FADRC, poursuivies par le parquet militaire pour enlèvement et meurtre.

Actuellement les habitants du milieu montent au créneau pour fistuger la recrudescence des ces pratiques criminelles longtemps dénoncées tant par les acteurs de la société civile que par les communautés locales. La colère des habitants est au comble et les autorités essaient de jouer à l’apaisement en garantissant aux populations que la justice sera faite.

Images de personnes en plein travail de labourage pour le déterrement des os des enfants enterrés.

 De son côté, la société civile locale exige l’ouverture immédiate du procès public des prévenus, actuellement détenus à la prison de Rutshuru.

Le CREDDHO de manière particulière exige quant à lui, de la part de l’Etat congolais, des actions de grandes envergures contre ces phénomènes kidnapping tout en suggérant aux acteurs de la société civile nationale et internationale des actions de plaidoyer auprès des autorités et des maisons de télécommunications dont les réseaux sont utilisés par les ravisseurs lors des operations visant à demander les rançons aux familles de victimes.

 Le CREDDHO se réserve le droit d’aller très loin dans ses démarches légales dans le cas  où des mesures concrètes ne sont pas, de manière systématique, mises sur pieds par les autorités judiciaires en collaboration avec les responsables des réseaux téléphoniques   pour dénicher ces réseaux des malfaiteurs.

 Cette décision du CREDDHO est motivée par le fait que ces malfrats exploitent abusivement, dans la plus part de cas, les réseaux téléphoniques pour exiger des rançons auprès des familles de victimes alors que les avancées technologiques demontrent qu’il est possible d’identifier les propriétaires des numeros utilisés pour ces genres des bavures.

 

 

 

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