Le Parc de Virunga sous l’emprise de nouvelles menaces : Les positions des gardes du Parc visées par des attaques criminelles récurrentes !

Les positions et postes de patrouilles des gardes du Parc de Virunga sont visés ces derniers temps par des attaques criminelles récurrentes. Ces attaques constituent une menace grave contre le Parc des Virunga. Elles viseraient manifestement, à décourager ces agents dévoués à protéger ce patrimoine mondial avec tous ses écosystèmes et à anéantir les efforts consentis pour la protection de ce patrimoine, en vue de maintenir un chao susceptible de rendre ce site mondial incontrôlable.

L’indignation du Centre de Recherche sur l’Environnement, la Democratie et les Droits de l’Homme, CREDDHO en sigle, repose essentiellement sur le fait que ces attaques sont porteuses des conséquences graves alors que les autorités, de part leurs attitudes, ne semblent pas prendre le problème dans sa réelle dimension.

Le cas les plus récent est celui du Poste de Patrouille de MURAMBA à la côte ouest du lac Edouard vers Kahiyo qui a été attaqué en date du 14 août 2017 par les présumés Mai Mai où 3 corps sans vie des éco gardes ont été retrouvés et un éco garde a été porté disparu.

Pour rappel, au mois de Mai 2017  2017, il s’est déroulé à TSHABIRIMU, une attaque d’une grande ampleur suivie du pillage systématique des biens de l’ICCN affectés à sous station du Parc de Virunga. Dans cette dernière un garde parc avait été blessé par une balle au pied et son arme ravis par un présumé groupe armé Mai-Mai ;

D’autres cas remontent vers le début de l’année 2017, c’est le cas du mois d’Avril 2017, où des attaques ciblées et orchestrées contre les mêmes positions par les hommes en armes se seraient soldées par l’incendies du même poste de Patrouille par les présumés Mai-mai.

En février 2017, le Poste de Patrouille de l’ICCN/PNVi à Museya vers Kyavinyonge a subit une attaque de grande envergure de la part des éléments lourdement armés.

D’autres attaques perpétrées contre les convoies de Gardes du Parc qui facilitent le trafic des populations ont été rapportés par le CREDDHO dans le territoire de Rutshuru.

D’après le recoupage des informations à la disposition du CREDDHO, ces attaques auraient des liens directs avec des informations qui circulent, selon lesquelles il y aurait un groupe d’hommes politiques influents du terroir qui commenceraient à vendre et/ou défricher clandestinement des champs dans cette partie et qui réquisitionneraient les Mai-Mai pour ces faits. Il y aurait même des confidences faisant étant d’une lettre du chef terrier adressée au chef de groupement dénonçant certaines personnes qui seraient impliquées dans cette messe noire.

Le CREDDHO insiste que les violations récurrentes des droits de l’homme qui seraient en majeure partie dues à la non rétablissement de l’autorité de l’Etat et à l’insécurité grandissante orchestrées par les groupes armés opérant sans s’inquiéter.

Ces présumés Mai Mai œuvrant dans et autour du PNVi continuent à se bercer toujours d’illusion qu’ils jouissent des droits de disposer à loisir de la vie de leurs concitoyens sous le silence coupable des autorités politico-administratives et militaires malgré les efforts fournis avec l’appui de la MONUSCO pour éradiquer les groupes armés opérant dans la province du Nord-Kivu où la situation sécuritaire reste precaire.

Au-delà des actions militaires intempestives qui n’ont pas produit des résultats escomptés, si l’État n’envisage pas des actions musclées et sérieuses, pour empêcher la radicalisation de cette situation alors, il cède au chao qui va ruiner ce patrimoine mondial au détriment de l’humanité !

Consultez le communiqué de Presse  y afferant ici

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