Le projet JISIA NA HAKI : la transformation positive de la vie socio-économique des communautés de plus en plus une réalité!

Découvrez comment un esclave pour dette se découvre et améliore sa vie socio-économique!

Monsieur  Muisha Exaucé ,  est un ressortissant d’ile d’Idjwi en Province du Sud Kivu. Il est marié et père de sept enfants, parmi les quels deux filles et cinq garçons. Celui-ci est un citoyen congolais qui nous a permis, au nom de la reconnaissance et de la confiance qu’il a témoignée à notre égard, de ne pas laisser son histoire anonyme et de dévoiler ses identités au bénéfice des tièrces personnes qui se trouveraient dans les mêmes difficultés que celles qu’il a traversé. Cependant, pour des raisons déontologiques, le CREDDHO s’est proposé de faire de son mieux pour taire les idenitités de la survivante. Suivez ici-bas son histoire combien de fois édifiante…

 Recruté en 2014 à Idjwi pour le compte d’un opérateur minier de Bukavu comme porteur de minerais (la cassitérite et le coltan) de Bisie,  à Njingala en territoire de Walikale, Monsieur Muisha Exaucé est arrivé au domicile de son patron à Bukavu, où il avait demandé à son futur employeur une somme relativement modique de 70 dollars américains pour payer les frais scolaires de ses enfants et la nourriture. C’est ce qui lui aurait couté de mois de travaux fatidiques non rémunérés au motif qu’il doit rembourser ses emprunts à son créancier qui était à la fois son patron.

 Qu’est ce qui va lui apporter secours et lui tirer de cet assujetissement ?

D’abord la souffrance qu’il a traversé dont nous vous faisons dispense dans cette narration etait interperllatrice… ensuite la sensibilisation sur l’esclavage moderne dont il a été benéficiaire pour la première fois auprès d’un comité local de lutte contre les formes modernes de Bisie portant plus particulièrement sur l’esclavage pour dette.

Cette sensibilisation menée par les animateurs du CREDDHO dans le cadre du projet JISIA NA HAKIexpliqué brièvement ici, l’avait poussé à la révolte au point qu’il avait abandonné ce travail pour venir s’installer à Walikale centre où il va faire venir sa famille en 2016.

Pendant ce temps, il va encore une fois rencontrer l’équipe du CREDDHO entrain de sensibiliser sur un thème intitulé « les formes modernes d’esclavage et ses causes : comment faire face à un esclavagiste » une activité qui s’est réalisée à l’église CEPAC de Walikale centre. A l’occasion, l’infortuné va apprendre de la bouche de l’animateur que le CREDDHO a mis en place une MUSOPEC pour l’autonomisation de victimes des SGBV apparentées à l’esclavage moderne et les personnes à risque.

C’est dans ce cadre que Mr Muisha Exaucé a signé son adhésion dans la MUSOPEC II de Walikale centre et c’était le début d’une nouvelle histoire qui va l’amener à la transformation positive de sa vie.

Il a témoigné qu’avant d’adhérer dans la Mutuelle de Solidarité d’Épargne et Crédit « MUSOPEC » en sigle, qu’il nourrissait difficilement ses enfants et qu’il était incapable de leur payer les frais scolaire. Par exemple pour l’année scolaire 2016-2017, tous ses enfants n’ont pas fini l’année scolaire faute de moyen financier. Il a reconnu que son appartenance à la MUSOPEC a apporté de changement dans sa vie et a permis d’améliorer sa situation socioéconomique, de trouver le crédit sans beaucoup de préalable.

 Et maintenant le changement operé dans sa vie…

 Vers la fin du mois de mars 2017, la MUSOPEC II lui a octroyé un montant de 200 000 FC qui lui avaient permis d’acheter deux truies (porc) pour élevage dont une truie a mis bas 9 porcelets ce mois de juin 2018. Dans l’interview qu’il nous a accordée, il a déclaré qu’après deux mois il va vendre tous ces porcelets dont un couterait 50 dollars américains sur le marché local. Il aurait pour projet d’avenir la construction de sa maison et la création d’une activité génératrice de revenu pour sa femme avant de se lancer dans un élevage à grande échelle.

Avec la MUSOPEC il a apprit à gérer son argent, à épargner et il a la facilité d’obtenir le crédit quand il en a besoin. Avec la MUSOPEC la vie semble facile. Actuellement il est capable de payer les frais de scolarité de ses enfants sans beaucoup de peines.

 Cliquez ici pour savoir plus sur le projet JISIA NA HAKI

 

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