RDC: Le CREDDHO appelle les autorités à une gestion scrupuleuse de la question sécuritaire !

Dans le quartier NDOSHO à Goma chef lieu de la Province du Nord Kivu, des cas de tueries, de blessés graves et de kidnappings ont été enregistrés dans la nuit du samedi 2 mars 2019 vers le terrain de football de KABASHA dont jusque-là on ignore l’identité exacte des auteurs.

Selon les propos du chef de l’avenue où s’est produit le crime, des bandits munis d’armes légères auraient fait incursion dans le quartier Ndosho autour de 19 heures et ont tué 3 personnes. Il s’agit d’une femme avec son enfant au dos qui voulait acheter des médicaments dans une pharmacie sur place, ainsi qu’un homme qui vendait des unités juste devant la porte de la pharmacie.

Juste après cette opération ces mêmes bandits sont entrés dans une autre maison d’en face de la pharmacie et y ont enlevé le propriétaire, puis en montant vers le territoire voisin de Nyiragongo, ils ont tiré sur un motard au niveau des jambes ainsi que sur son client.Le client est mort sur le champ, tandis que le motard blessé reste à l’hôpital.

Sur leur parcours, ces malfrats auraient en meme temps tué un soldat de la FARDC avant d’enlever deux femmes trouvées en cours de chemin dont une est parvenue à se sauver avant d’arriver à destination avec les bandits. Une embuscade difficile à comprendre dans une ville de Goma où différentes équipes de patrouille militaires et policières sont déployées ça et là à partir de la soirée.

La ville de Goma connait ces derniers temps des attaques criminelles inhabituelles qui ont occasionnées à moins d’un mois, une vingtaine des personnes tuées et une dizaine de cas d’enlèvements enregistrés lors des incursions des bandits non encore identifiés.

Entre temps le processus de rapatriement des ex-rebelles du M23 se poursuit dans ce climat qui parait un peu moins inapproprié, selon les analyses faites par le Centre de Recherche sur l’Environnement, la Démocratie et les Droits de l’Homme, CREDDHO en sigle. Une soixantaine d’ex-combattants du M23 qui étaient jusqu’à présent cantonnés dans le camp de Bihanga, à 300 km de Kampala, la capitale ougandaise ont été rapatriés mardi 26 février en République démocratique du Congo (RDC), en provenance d’Ouganda, selon les autorités des deux pays.

Tout en faisant remarquer que la reddition des ex-rebelles et leur rapatriement sont des belles initiatives, le CREDDHO pense cependant que le Gouvernement Congolais devrait bien gérer cette situation en communiquant largement pour qu’elle ne suscite pas des malentendus au sein de populations locales.

C’est ce que croit le CREDDHO à travers son communiqué de Presse que nous vous prions de découvrir ICI.

Pour l’instant la colère de la population reste vivface à cette montée de l’insécuritéElle ne cesse de l’exprimer à travers des manifestations publiques parfois meme spontannées à travers lesquelles l’Etat Congolais est appelé à ses responsabilités .

Pour sa part, dans son communiqué, le CREDDHO  propose quelques orientations qu’il formule sous formes de recommandations adressées tant aux autorités qu’à la société civile pour une «Gestion Scrupuleuse» de la question sécuritaire au Nord Kivu.

Le rapport trimestriel du CREDDHO y reviendra avec plus de details  

 

 

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